Un brin de sagesse...

Ecoutes, mon enfant…

L’homme coléreux, irritable et violent condamne toujours les autres pour sa colère, irritation et violence. Plus il croit que ce sont les autres qui déclenchent ses horreurs en lui plus il s’enfonce dans l’ignorance et nourrit ainsi ces émotions négatives et destructrices. Comment un homme peut-il se contrôler s’il est convaincu que tous ses malheurs proviennent des actions des autres ? Plus il croit qu’il est la victime des autres plus il donne libre court à ses démons croyant ainsi améliorer  ses circonstances mais devenant  de plus en plus incapable de comprendre l’origine de son état négatif. Il condamne donc  l’effet tout en nourrissant sa cause en lui-même.  

Pour qu’un homme devienne réellement homme il devrait arrêter une bonne fois pour toutes de penser, ‘‘Les autres m’empêchent de réussir.’ Il devrait enfin réaliser que la seule personne qui l’empêche de réussir c’est lui-même. Personne d’autre que lui-même. S’il réalise enfin que plus il accuse les autres plus il nourrit ses faiblesses il deviendra de plus en plus sage et arrivera un jour à dominer et contrôler ses démons. I l aurait su alors remporter la plus grande des batailles qui est la conquête de soi. Il comprendra enfin qu’à chaque fois qu’il pense qu’il est provoqué par  les autres il n’est en réalité que son propre provocateur. Les portes de la paix intérieure et du paradis lui seront alors grandes ouvertes.

Nous devenons patients en vivant avec les impatients, généreux en vivant avec les égoïstes. Si un homme est impatient avec les impatients il est donc lui-même impatient. Si un homme est égoïste avec les égoïstes il est donc lui-même égoïste.

Tous les péchés, faiblesses et  défauts de l’individu naissent dans son cœur et il en est le seul responsable. Il est vrai que les provocateurs et les tentateurs existent mais les provocations et les tentations n’ont aucun pouvoir devant celui qui refuse de leur répondre. Les provocateurs et les tentateurs sont faibles, irresponsables et immatures et celui qui joue leur jeu est lui-même faible, irresponsable et immature. L’homme et pur ne peut jamais être tenté ou provoqué par le diable et ses sbires.

Et, quand un homme réalise enfin qu’il est responsable de toutes ses actions il s’engage dans le noble chemin qui mène vers la sagesse, la paix et le control de soi. Il sera alors en mesure d’utiliser les tentations et provocations des autres pour tester ses propres forces et devenir encore plus sobre, pondéré, patient et sage.

Et, si tu ne peux pas retenir toutes ces longues recommandations, retiens au moins les suivantes

-Soyez noble ! Et, la noblesse qui dort dans les cœurs des autres mais qui n’est pas morte se dressera majestueusement pour rencontrer la vôtre.

-Socrate n’a jamais cessé de remercier Dieu pour lui avoir donné une épouse coléreuse, difficile et violente car elle lui a permis de cultiver et nourrir la vertu de la patience.

L’extraordinaire potentiel humain!

 

Faisons de chaque jour une œuvre d’art :

Plusieurs moments de la vie deviennent importants si nous leur donnons de l’importance. Un jour médiocre ne l’est que parce que nous avons voulu qu’il le soit. Nous aurions pu faire des efforts pour qu’il soit spécial mais il est si facile de se laisser aller vers la fainéantise, la négligence et le confort. Nous pouvons faire de toute expérience quelque chose de positif et de noble en faisant de notre mieux. Nous la transformons et la rendons ainsi spéciale. Une conversation quelconque devient très animée et sérieuse si nous savons écouter avec le cœur. Une relation banale peut devenir profonde et sérieuse si nous lui vouons efforts, respect et patience. Nous avons le pouvoir de faire de n’importe quoi quelque chose d’important en faisant toujours de notre mieux et avec le cœur.

Naturellement, nous aimons ceux qui nous aiment et respectons ceux qui nous respectent. Si nous voulons paraitre importants aux yeux des autres nous devrions faire de notre mieux pour qu’ils se sentent importants à nos yeux.

Mon potentiel est le plus beau cadeau que le Seigneur m’ait offert. Mais, mon plus beau cadeau pour le Seigneur est ce que je ferais avec ce potentiel. Je suis donc responsable devant Dieu, l’humanité et moi-même  pour chaque don, talent, savoir-faire, sagesse et autres ressources que je possède. Et, si je ne donne pas le meilleur de moi-même j’aurais trahi et failli à mes responsabilités.

Derniers mots :

1/ ‘‘Faites de chaque jour une œuvre d’art.’’ John Wooden.

2/ ‘‘Je ferais toujours de mon mieux…comme je sais et comme je peux…et j’ai l’intention de le faire jusqu’à la fin de mes jours.’’ Abraham Lincoln.

3/ ‘‘Eloignez vous de ceux qui vous rabaissent et vous découragent devant vos ambitions. Les ‘petits’ et ‘ignorants’ feront toujours cela mais les ‘grands’ et ‘riches de cœur et d’esprit’ vous encourageront et vous aideront à atteindre votre potentiel et devenir ‘grands’.  ’’ Mark Twain.

Leadership

L’éducation et la réussite …

Le but principal de l’éducation est la capacité de l’individu à faire face aux situations et challenges que la vie met sur son chemin. L’éducation n’est donc pas les connaissances que nous accumulons mais plutôt ce que nous en faisons dans nos vies. Ce n’est donc pas le savoir qui est important mais l’action. L’expérience nous apprend que les personnes les mieux éduqués sont celles qui se sont  ‘faites toutes seules’ ou qui ont ‘étudié toutes seules’.Il faut beaucoup plus qu’un diplôme pour éduquer une personne. Toute personne capable d’obtenir tout ce qu’elle désire dans la vie sans violer les droits des autres est une personne éduquée. Encore une fois, l’éducation ce n’est pas seulement les connaissances acquises mais surtout les connaissances mises en œuvre avec efficacité, imagination et persistance. L’individu n’est pas payé pour ce qu’il sait mais pour ce qu’il fait avec ce qu’il sait.

 1/ ‘‘L'éducation consiste à nous donner des idées, et la bonne éducation à les mettre en proportion.’’ Montesquieu.

 2/ ‘‘Le bon oiseau se fait de lui-même.’’ Philippe Garnier.

 3/  ‘‘Une tête bien faite est mieux qu’une tête bien pleine.’’ Montaigne.